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Dysgraphie, le syndrome du "stylo désobéissant&quot

La dysgraphie ou le "syndrome du stylo qui désobéit...".

La dysgraphie ou le "stylo désobéissant"

À ne pas confondre avec la dysorthographie,  la dysgraphie est un trouble qui touche la formation des lettres et leur lisibilité.

Ici également les causes peuvent être multiples et tout l'art du facilitant Davis® est de détecter la cause réelle et d'y porter remède.

Explorons ce trouble du "stylo qui fait ce qu'il veut"...

La dysgraphie et ses symptômes

L'enfant ne parvient pas à organiser son écriture, a souvent des difficultés à suivre les lignes et à dévier de l'horizontale. L'écriture est souvent très pénible, très consommatrice en énergie et l'enfant termine sa page d'écriture épuisé. 

Dysgraphie, les lettres sont mal formées, l'écriture est pénible et fatigante, souvent illisible.

Les lettres sont mal formées, l'écriture est difficile et pénible. L'enfant fatigue très vite en écrivant, et souvent déteste cela.

Pour certains, les pages sont perforées voire déchirées tellement l'enfant appuie avec force sur son crayon. En outre, dans ces cas, l'enfant soufre souvent de crampes ou douleurs à la main.

D'autres enfants présentent des difficultés spécifiques sur certaines formes. Cela peut être sur les courbes, les verticales, les horizontales, les parties obliques des lettres.

Ne confondons pas la dysgraphie avec la dysorthographie. La première touche la forme des lettres et la difficulté d'écrire alors que la dysorthographie concerne l'agencement de la suite des lettres, l'orthographe du mot. Parfois ces deux troubles vont ensemble, mais ce n'est pas systématique.

Les conséquence de la dysgraphie

Parmi les conséquences de la dysgraphie nous retrouvons la fatigue et son corollaire la difficulté à finir à temps les exercices.

Lorsque l'enfant doit rendre un devoir à son enseignant, l'écriture est tellement difficile à lire que l'enfant risque de ne pas être compris alors qu'il aurait théoriquement juste. Ce qui ajoute encore à la frustration et à la baisse de l'estime de soi.

Les origines de la dysgraphie

Il existe plusieurs types de dysgraphies donc plusieurs origines possibles.

Dans certains cas, l'origine est une difficulté psychologique, qui peut être provoquée par un traumatisme ponctuel et souvent passé inaperçu par l'entourage. La dysgraphie peut encore être générée par l'extraordinaire capacité d'imagination de l'enfant qui est capable de créer tout un monde dans sa tête. Il peut alors utiliser sa créativité pour modifier les formes des lettres, ce qui n'est pas une bonne idée, bien évidemment.

Pour d'autres cas, il s'agit de difficulté à percevoir certaines formes géométriques, souvent les obliques ou les courbes. La dysgraphie est alors quasiment toujours associée à la dyslexie.

Presque à l'inverse du cas précédent se trouve l'enfant qui voit "trop bien" tous les détails. Il a une capacité spéciale pour voir les objets avec une excellente précision. Pour ceux qui dessinent, leurs œuvres sont alors très précises, très minutieuses. Mais l'essence même des lettres n'est pas aussi précise, et vouloir les reproduire très exactement demande une énergie considérable pour un résultat toujours décevant.

La méthode Davis® permet ici aussi de détecter de quel type de dysgraphie souffre l'enfant et d'y porter remède.

Plus d'informations (en anglais) : https://www.dyslexia.com/dysread/issue-67/

 

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