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Albert Einstein 1879-1955

Certains auteurs d'étude sur Albert Einstein le considèrent dyslexique, alors que d'autres prétendent qu'il ne l'était pas au sens le plus strict du terme. Ce qui est certain, c'est qu'Albert Einstein présentait différentes difficultés avec les mots souvent accompagnées par des talents spéciaux de l'hémisphère droit.
Il aimait jouer de la musique. Il jouait facilement des sonates de Mozart et de Beethoven. Il lui arrivait également de s'assoir au piano et de passer du temps à rechercher de nouvelles harmonies et transitions. Mais cet engouement pour la musique n'était pas (ou pas seulement) une distraction, mais plutôt une manière pour Albert de se mettre dans un état d'esprit paisible qui favorisait sa réflexion.
Quand certains gros problèmes le préoccupaient, il se mettait volontiers à jouer, puis, après quelques temps, se relevait brusquement en disant : "Ça y est, j'ai compris!". Une solution lui était apparue.

La mémoire des mots et textes

Ce qui est certain, c'est qu'il présentait un mélange de faiblesses dans certains domaines et de grandes forces dans d'autres. Albert Einstein lui-même reconnaissait une faible mémoire, et principalement pour les mots et les textes. En 1921, lors de son premier voyage aux états-unis, il est interrogé sur ses connaissances scientifiques de base. À la question : " Quelle est la vitesse du son ? ", il répond : "Je ne sais pas. Je n'encombre pas ma mémoire avec des faits que je peux retrouver dans une encyclopédie".

La soeur d'Albert Einstein, Maja, rapporte que dans dans ses premières années il présentait de telles difficultés avec le langage que sa famille craignait qu'il n'arrive jamais à parler. L'un de ses enseignants lui dira même : "Vous n'arriverez jamais à rien".
Bien qu'ayant vécu en Allemagne, en Italie, en Suisse et plus tard aux États-Unis, Albert Einstein n'a jamais eu de facilités pour les langues étrangères, son esprit n'ayant pas, selon lui, la structure nécessaire pour apprendre les langues.

Ses relations avec les autres

Étant jeune, Albert jouait très peu aux jeux de ses camarades, préférant des occupations plus calmes. Quand il y participait, il était souvent reconnu dans un rôle d'arbitre, de sage objectif dans la résolution des conflits. Ce qui semble indiquer un développement précoce de capacités à penser objectivement.

Ses tous premiers apprentissages lui ont été donnés par une enseignante à domicile. À l'âge de cinq ans, Albert Einstein était sujet à de violentes crises de colère. En une certaine occasion, il a même été jusqu'à jeter une chaise sur son enseignante à domicile, qui s'est enfuie et n'est jamais revenue. Ses crises de colère ont disparues durant ses premières années à l'école.

Plus tard, lors de ses études supérieures, il n'était pas particulièrement assidu aux cours et lectures obligatoires. Heureusement, il pouvait compter sur les notes d'un de ses excellents amis, sans qui il aurait probablement été rejeté aux examens.
Il passait par contre beaucoup de temps à lire certains livres qui le passionnaient, comme les livres du physicien Maxwell, dont les travaux n'étaient pas à l'époque au programme officiel. Il faisait ainsi sa propre éducation, hors des sentiers officiels.

Les mathématiques et la physique

Pendant ses premiers apprentissages scolaires, il n'arrivait pas à fournir les réponses réflexe demandées par son instituteur et avait besoin de beaucoup de temps d'assimilation, et en particulier avec les tables de multiplication et le calcul arithmétique.
D'un autre côté, il trouvait toujours des méthodes astucieuses pour résoudre les problèmes complexes, même s'il faisait facilement des erreurs de calcul (dyscalculie).

Plus tard, comme jeune adulte, il écrit à sa future femme : "Je travaille très dur sur l'électrodynamique des corps en mouvement, qui promet d'être une publication majeure. Je t'ai écrit que j'avais des doutes sur l'exactitude de mes idées sur le déplacement relatif. Mais mes doutes n'étaient basés que sur une simple erreur mathématique. Maintenant, j'y crois bien plus que jamais."

Albert choisit le monde de la physique plutôt que celui des mathématiques parce qu'il constate en lui-même beaucoup plus d'intuition pour la physique que pour les maths.

Le monde du travail

Les débuts professionnels d'Albert Einstein sont décrits comme catastrophiques par les auteurs qui l'ont étudié. Albert décrira lui-même ses débuts comme "comiques"!
Ses études scolaires et universitaires forment une suite remarquable de succès reconnus et d'échecs cuisants. Il restera plusieurs années sans emploi stable avant de trouver un petit travail sans ambition à l'Office des Brevets de Berne (Suisse). Néanmoins, cet emploi lui assura la subsistance ainsi qu'à sa famille et lui donna le temps de penser et rédiger les théories physiques révolutionnaires que nous lui devons et qui ont fait de lui le physicien le plus universellement connu et dont le nom est synonyme de génie.

Lorsqu'il a élaboré sa fameuse théorie de la relativité, Albert Einstein a utilisé au maximum ses capacités de déplacer son imagination pour observer un rayon lumineux sous plusieurs angles différents et ainsi comprendre avec son imagination (cerveau droit) avant de traduire en mots et équations (cerveau gauche).

Einstein avait des problèmes pour se souvenir des mots, des faits et des textes, mais il est devenu un enseignant pour le monde entier. Il lui fallait du temps pour trouver les mots, mais avec le temps, le monde l'a écouté.

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